Dîner interclubs 2018 & dégustation Ika Cohen chez Galia (Maxim Godigna)

, par Nadège chocolatez-vous membre

Nous avons cette année reçu Ika Cohen, la chocolatière de Tel Aviv qui nous avait déjà émus lors de la Journée des Droits de la Femme du 8 mars avec son chocolat pamplemousse rose, créé spécialement pour l’occasion. Parmi nous pour ce grand rendez-vous annuel, des représentants du Club de Genève et de Toulouse ainsi que Véronique Anastasie, organisatrice des French International Awards. Et pour célébrer le 24e Salon du Chocolat, nous nous sommes réunis autour d’une grande table au restaurant chez Galia, où Maxim Godigna s’est installé en 2015 après une expérience au Park Hyatt Vendôme et au restaurant du Lutétia. Ce Vénézuelien d’origine, amateur de cuisine française nous a prévu un menu spécial autour du chocolat !
Mais tout d’abord, place à Ika Cohen qui nous sert deux élégantes boites de chocolat dans lesquelles figurent les créations commercialisées au Salon du Chocolat parisien. Les 5 bonbons de chocolat de la première boite ont tous reçus un Award en Italie en 2018, et bien d’autres prix internationaux auparavant !
Ika s’est formée en France auprès de Jacques Génin, puis chez Michel Chaudin en complétant ses connaissances auprès du pâtissier de Guy Savoy, mais également de Patrick Roger et Vincent Guerlais, entre autres…

  • Pamplemousse rose
    Stéphane Pontier

    Elle nous fait à nouveau déguster le fameux chocolat pamplemousse rose que nous avions particulièrement apprécié en mars, lors de la dégustation de la journée des droits des femmes (mais ce soir, soirée Interclub oblige, d’autres convives nous ont rejoint). La couverture (Valrhona Tainori) est fine, la ganache généreuse, cette création très réussie est emblématique pour Ika de la fémininité par sa forme, sa couleur et sa saveur douce.

  • Blue of London
    Stéphane Pontier

    Le second bonbon est un mystère lors de la dégustation à l’aveugle : certains ont évoqué une ganache au poivre timut, une autre épice ou encore une baie, mais il s’agit d’une ganache Earl Grey « Blue of London » sur un chocolat de couverture Valrhona également, mais Manjari cette fois. Cette ganache subtile a reçu un World Award de Bronze en 2015.

  • Basilic
    Stéphane Pontier

    Le 3e chocolat est odorant avant même d’être goûté, en effet on peut déjà sentir un agréable nez de « pesto », ce que nous confirme Ika Cohen puisqu’il s’agit d’une ganache au basilic ! Ce bonbon au goût très net a une texture très onctueuse, voire grasse, mais néanmoins plaisant et a reçu un Silver Award en Italie.

  • Massepain
    Stéphane Pontier

    Le 4e chocolat a une texture originale, il s’agit d’une ganache comprenant un massepain (pâte d’amande assez riche) réalisé avec des amandes provenant d’Allemagne, enrichi de rhum. Le chocolat de couverture (70%) provient à nouveau de Valrhona. C’est un chocolat puissant et gourmand. Salué par un gold Award en Israël en 2013, il a aussi obtenu un Award de Bronze récemment en Italie.

  • Zaatar
    Stéphane Pontier

    Nous poursuivons la dégustation avec un des plus grands succès de notre chocolatière, par ailleurs original et typique du Moyen Orient. Le chocolat de couverture est au lait (Guanara) avec une ganache au Zaatar (ou Zahtar, mélange de thym, de sésame et d’huile d’olive) à la saveur intense et harmonieuse. Un chocolat équilibré qui a séduit les dégustateurs puisqu’il est arrivé 2nd parmi nos préférés juste après celui au pamplemousse rose. Il a reçu en 2014 un World Award confirmé par le prix italien récent.

  • Langues de chat
    Stéphane Pontier

    Nous ouvrons la seconde boite, composée de délicates « langues de chat » de chocolat joliment sérigraphiées d’olives et feuilles d’olivier blanches. En effet, l’intérieur de ce chocolat au lait est garni d’une ganache au chocolat blanc et à l’huile d’olive. La finesse des langues de chat est agréable et permet aux 2 textures de fondre harmonieusement.

Notre cuisinier diplômé de l’école Ferrandi nous a concocté un menu spécial, composé en entrée d’un œuf parfait frit (au mais) en salade, dont l’assaisonnement est composé d’un risotto avec une base cacao et champignons. Après cette étonnante et délicieuse entrée, nous avions le choix entre un cabillaud laqué au praliné accompagné d’une purée de topinambours d’anthologie ou un magret de canard, panais au chocolat blanc et fève tonka. Et en dessert, place au chocolat grand cru du Venezuela et au dulce de leche !
Nous avons vivement applaudi le talent du chef (qui a reçu le label Restaurant de qualité du Collège de France) pour nous avoir régalé avec autant d’originalité !